Emploi

Les politiques à l’œuvre entendent répondre aux besoins des jeunes en matière d’insertion, de qualification et d’emploi. 

Illustration Emploi

Présentation des politiques d'insertion

Les dernières données communiquées par l’Insee indiquent une amélioration spectaculaire de la situation des jeunes, dont le taux de chômage atteint un niveau historiquement bas depuis 40 ans, à savoir 15,9 % pour les 15-24 ans (16,9 % pour les jeunes hommes, 14,7 % pour les jeunes femmes). 

Toutefois, les difficultés d’insertion professionnelle continuent à exister et concernent avant tout les jeunes les moins qualifiés : le taux de chômage des non-diplômés était près de quatre fois plus élevé que celui des personnes qui disposait d’un diplôme supérieur à bac + 2 en 2017, et trois fois plus élevé que le taux de ceux qui avaient un diplôme de niveau bac + 2.

Les freins d’accès à l’emploi restent particulièrement importants chez certains jeunes : les jeunes "NEET" (ni en emploi, ni en études et ni en formation), les jeunes résidant dans les quartiers de la politique de la ville ou en zones rurales, les jeunes des territoires d’outre-mer, les jeunes dits « issus de l’immigration », les jeunes sortant de l’aide sociale à l’enfance (ASE), les jeunes sous-main de justice, etc.

Les parcours de certains jeunes sont ainsi marqués par des périodes de transitions et de chômage qui ont des incidences en termes d’accès aux droits sociaux.

Pour répondre aux besoin des jeunes en matière de solution d’insertion, de qualification et d’emploi, un grand nombre de dispositifs ont été intégrés dans un plan d’ensemble, un jeune, une solution et d’autres mesures d’accompagnement renforcé permettent de compléter l’offre de services en faveur des jeunes. 

Les actions en faveur de l’emploi et de l’insertion professionnelle des jeunes

Les politiques de l’emploi et de l’insertion professionnelle des jeunes relèvent essentiellement de la compétence du ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion et notamment de la délégation générale de l’emploi et de la formation professionnelle (DGEFP). 

Le plan « 1 jeune 1 solution »

Le plan « 1 jeune, 1 solution », volet « jeunes » du plan de relance du Gouvernement, a permis depuis sa mise en œuvre, en juillet 2020, à 3 millions de jeunes de trouver un emploi, d’accéder à un parcours d’insertion. Le dispositif intègre, outre les mesures emploi, les actions tournées vers l’engagement des jeunes tel que le service civique. 

Le « contrat d’engagement Jeunes »

Le contrat d’engagement jeune (CEJ), remplace la Garantie Jeunes depuis le 1er mars 2022 et se caractérise par un « droit ouvert » pour des jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus (29 ans pour des jeunes ayant la reconnaissance de qualité de travailleur handicapé) qui rencontrent des difficultés d’accès à l’emploi durable, qui ne sont pas étudiants, ne suivent pas de formation. 

L’accompagnement proposé, adapté à la situation du jeune et défini avec lui, prend la forme d’un parcours d’insertion intensif.

Le CEJ est conclu pour une durée maximale de 12 mois (18 mois sous certaines conditions). 
Le jeune en parcours CEJ perçoit une allocation pouvant aller jusqu’à 500 € par mois, en fonction de son âge et de ses ressources et à la condition de respecter ses engagements.

L’accès au service civique dans le cadre d’un parcours CEJ

Afin de soutenir le développement de missions particulièrement adaptées aux jeunes pendant leur parcours de CEJ, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et le ministère du Travail, du Plein l’Emploi et de l’Insertion ont lancé un appel à projets en 2022 permettant aux organismes agréés pour l’accueil en Service Civique de proposer des missions de service civique dans le cadre du CEJ tout en proposant un accompagnement spécifique.

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L’alternance comme tremplin vers l’emploi

labonnealternance.apprentissage.beta.gouv.fr invite les jeunes intéressés par l’alternance à venir découvrir l’ensemble des formations et des emplois accessibles en alternance ainsi que de pouvoir entrer en contact avec les écoles et les entreprises en quelques clics, sans avoir besoin de créer de compte.

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L’obligation de formation des 16-18 ans

L’obligation de formation pour les jeunes mineurs de 16-18 ans est inscrite dans la loi n°2019-791 du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance. Elle est entrée en vigueur en septembre 2020.
Elle vise à faire en sorte que les jeunes ne puissent pas sortir du système scolaire sans qualification et compétence. Pour ce faire, le législateur a confié aux missions locales la responsabilité de contrôler le respect par le jeune de son obligation de formation en lien avec le réseau de partenaires.

Le plan d’investissement dans les compétences

Le plane d'investissement dans les compétences doté de 15 milliards d’euros sur la période 2018-2022 a notamment pour ambition de former un million de jeunes éloignés du marché du travail.
Plusieurs appels à projets ont été lancés autour du repérage et de la remobilisation des jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation. Ce plan national se décline en pactes régionaux d’investissement dans les compétences 2019-2022 qui ont une exigence partagée avec les Régions de réaliser des analyses en continu des besoins des entreprises, en s’appuyant sur de nouveaux outils.

Moyens et chiffres clés

La mesure conjointe Contrat d’engagement Jeunes/ service civique est pilotée par l’Agence du Service Civique. Elle bénéficie d’un budget global de 15 millions d’euros, réparti entre les projets des organismes agréés au niveau national à hauteur de 10 M€ et les appels à projets régionaux et d’organismes agréés au niveau local, pour un montant de 5 millions d’euros.

L’appel à projets est ouvert jusqu’au 30 octobre 2022.

Pour aller plus loin 

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