Temporaire ou permanent, ce que vous devez savoir sur le tatouage
Publié le 9 août 2023
|Modifié le 9 août 2023
La rédaction de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes - DGCCRF vous invite à consulter "Tatouage : ce que vous devez savoir" une fiche pratique à l'attention des particuliers et des professionnels sur une activité réglementée.
Pour mémoire, le tatouage permanent est un dessin pratiqué sur le corps au moyen d’aiguilles à usage unique qui introduisent sous la peau des colorants indélébiles, la DGCCRF rappelle la nécessité de toujours rester prudent et de s'informer au préalable sur les règles d'hygiène employées par le tatoueur :
A savoir, les tatoueurs ne peuvent pratiquer sur une personne mineure sans le consentement écrit d'une personne titulaire de l'autorité parentale ou de son tuteur ; les personnes réalisant ces pratiques sur une personne mineure doivent être en mesure, pendant trois ans, de présenter la preuve de ce consentement aux autorités de contrôle mentionnées à l'article L. 1312-1 du Code de la santé publique - CSP ;
Enfin, le tatouage comporte des risques sanitaires réels de transmission infectieuse bactérienne ou virale (hépatites B ou C), une contamination peut provenir du matériel ou de l’encre ; en cas d’apparition de signes cliniques (démangeaisons, eczéma, inflammations ou autres réactions d’allergie) après un tatouage récent, consulter un médecin.
Dans le cas d'un tatouage temporaire, les encres utilisées relèvent de la catégorie des produits cosmétiques, leur fabrication, la composition et étiquetage doivent répondre à des dispositions précises et ne pas contenir de para-phénylènediamine - PPD, qui figurent parmi les substances responsables à des réactions cutanées.
Ainsi chaque été, des dermatologues signalent aux autorités sanitaires des cas d’eczémas de contact à la suite d’application de « peintures superficielles » au henné. Dans certains cas, des allergies graves peuvent entraîner une intervention médicale, voire une hospitalisation.
Interdite dans les produits cosmétiques autres que les teintures capillaires (concentration limitée à 2 %), la para-phénylènediamine est ajoutée au henné afin de renforcer la coloration noire lors de l’application sur la peau.